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Avec O’Pif Rouge, "nous voulions marquer les esprits, pour qu’on s’en souvienne ", annoncent Franck et Isabelle Noury, créateurs du restaurant bar à vins-tapas, au 17 rue de la Cavalerie. "C’est un clin d’œil pour les anciens." Pour les autres, ils donneront au Pif le sens qui leur convient !
Ce qui est sûr, c’est que le pari est réussi car depuis son ouverture, en novembre, les clients "plutôt des clientes, souvent une bande de copines, viennent passer un moment. Certaines arrivent à 19 h et repartent à 1 h du matin". Sans doute parce qu’on s’y sent bien. Ici on ne vous pousse pas à laisser la place pour un deuxième service. Outre la qualité des mets, on y vient aussi pour sa terrasse et son confortable décor mêlant mobilier aux couleurs chaudes et contemporaines. Deux niveaux offrent la possibilité de privatiser le premier étage. Des murs en bleu variant au gré de la lumière et d’autres en authentiques pierres et poutres apparentes. "On se sent bien comme à la maison ", s’enthousiasme Isabelle aux fourneaux. Elle propose des planches et des tapas chaudes ou froides de produits frais de qualité. Mais ce qui fait l’originalité du lieu, ce sont ses vins soigneusement sélectionnés. "Plus de 70 vins à la carte dont une majorité de vins locaux mais aussi des vins d’Espagne, d’Italie et d’Argentine. 41 d’entre eux sont proposés au verre !" On peut donc venir déguster, comparer, sentir, goûter avec les bons conseils de Franck qui en parle en grand amateur.
"Nous avons voulu créer un lieu convivial où l’on se sent bien, offrant de bonnes vibrations, des échanges", complète-t-il. Sans doute n’est-ce pas tout à fait par hasard que Franck et Isabelle installent aux Beaux-Arts leur deuxième affaire (La première, une pizzeria à Castelnau, tenue aujourd’hui par leur fils). Isabelle raconte : "Quand j’étais étudiante, je venais aux Beaux-Arts voir mes grands-parents ". Son grand-père Jean Puccinelli était engagé, entre autres, dans la résistance, la vie syndicale et politique. Il a même occupé un poste d’adjoint dans l’équipe de Georges Frêche (1983-95). Franck, souriant, conclut : "C’est un retour aux sources".